Présentation pour briser la glace :-)

[pportnawak]

Bonjour à tous,

Objectif :

"je" cherche à briser la glace et passer de l'autre côté.

J'espère pouvoir faire une prise de conscience, un "satori", je ne sais, etc. par un changement de paradigme grâce à nos échanges.

Résumé :

J'ai presque 60 ans.
il y a trente ans, j'ai pratiqué diverses méditations :
- initiation vers 20 ans à la méditation transcendantale ; résultats : mal de crâne et arrêt.
- méditation sauvage vers 25 ans, pendant prés d'un an ; quelques résultats de détachement... arrêt de la pratique.
- suivi les 10 cours du Tchan vers 27 ans, (autour de 1990) ; quelques expériences intéressantes notamment un bref passage dans un état sans pensées, avec couleurs vives etc.
C'est cela que j'aimerais retrouver et aller plus loin.
Pas réussi à reprendre les cours tout seul (bloqué à la leçon 5).
Contacté le nouveau Tchan et pris le premier cours ; instructions impossibles à suivre.
Voilà pour faire bref.

Merci de votre aide.

[sulawesi]

Bonjour pportnawak,

Je me propose pour t'accompagner.
On va essayer d'éviter les maux de tête :-)

Quel serait le "problème" de fond qui motive ta recherche ? D'où provient-elle ?

quelques expériences intéressantes notamment un bref passage dans un état sans pensées, avec couleurs vives etc.
C'est cela que j'aimerais retrouver et aller plus loin.

Les pensées sont un pb ?

À bientôt,
Thierry

[pportnawak]

jolie perspective..merci.

Certains actes qui suivent les pensées créent des problèmes ... comme manger pour éviter l'ennui.

Quand je tourne "mon" attention vers "moi", j'arrive à ressentir une mini paix et une mini attention aux sensations externes.
puis vient l'ennui et/ou une pensée-action.

[pportnawak]

précision...j'ai l'impression ce c'est d'éviter "l'ennui" tout en restant "éthique" (ne pas nuire aux autres, voir les aider)

[pportnawak]

ou des pensées-action qui ne procèdent pas du bon "endroit" i.e; "émotion" ex. colère au lieu de calme même si de l'extérieur cela peut ne pas se voir.

En ce qui concerne l'état dont je parlais, il n'y a pas de dialogue intérieur continuel mais à volonté et difficilement. Reste une observation du monde qui est très coloré.

[pportnawak]

RECAPITULATIF des messages précédents :

Désolé pour le fouillis, je débute sur les forums.

jolie perspective..merci.

a- Quel serait le "problème" de fond qui motive ta recherche ? D'où provient-elle ?

j'ai l'impression que c'est d'éviter "l'ennui" tout en restant "éthique" (ne pas nuire aux autres, voir les aider)

Quand je tourne "mon" attention vers "moi", j'arrive à ressentir une mini paix et une mini attention aux sensations externes.
puis vient l'ennui et/ou une pensée-action.

b - Les pensées sont un pb ?

Certains actes qui suivent les pensées créent des problèmes ... comme manger pour éviter l'ennui ou des pensées-action qui ne procèdent pas du bon "endroit" i.e; "émotion" ex. colère au lieu de calme même si de l'extérieur cela peut ne pas se voir.

c- "quelques expériences intéressantes ...."

En ce qui concerne l'état dont je parlais, il n'y a pas de dialogue intérieur continuel mais à volonté et difficilement. Reste une observation du monde qui est très coloré.


Merci de votre aide M. Thierry.

[sulawesi]

Bonsoir pportnawak,

Les pensées n’ont d’effet que si tu y accordes foi, si tu les croies. Sinon, c’est juste des mots qui passent dans le paysage.

qu’appelles-tu « tourner mon attention vers moi » ?
Qu’est-ce que c’est concrètement ? Où se trouve ce moi ?

Thierry

[pportnawak]

Bonjour Thierry,

c'est quand je porte mon attention sur le monde externe .. il me faut faire un effort conscient pour y arriver.... et c'est rarement que j'y pense.

Quand à "où" est ce "moi", je ne sais pas. il est visiblement là puisque "je" ressens et interpréte les événements... tout en sachant intellectuellement que ce n'est qu'une fraction de "je".

[sulawesi]

Bonsoir Pportnawak,

qu’appelles-tu « tourner mon attention vers moi » ?

c'est quand je porte mon attention sur le monde externe ..

Je ne comprends pas : tourner ton attention vers toi c'est tourner ton attention vers le monde externe ?

il est visiblement là puisque "je" ressens et interprète les événements...

Qu'est-ce que ressentir ? En quoi y a-t-il un moi dans le fait de ressentir ?
De même, qu'est-ce que "interpréter les évènement concrètement ? Où interviendrait un moi là-dedans ?

À bientôt,
Thierry

Si tu veux citer de mon texte pour répondre, tu copies/colles ce texte, puis tu le sélectionnes et tu cliques sur "Quote" (au-dessus).
Le texte sera encadré par une balise "quote" avant et après. Si tu cliques sur "Preview" (au-dessous), tu vois ce que ça donnera.

[sulawesi]

pportnawak ?

Quelle est l'ambiance ? Comment tu perçois les choses ?

Thierry

[pportnawak]

Je ne comprends pas : tourner ton attention vers toi c'est tourner ton attention vers le monde externe ?

oui, c'est quand je prends conscience du monde extérieur et que je commente/ évalue les sensations ou la situation. Là, il y a un "je".
Quand je suis plongé dans une tâche, mon dialogue est sur le processus et le "je" n'apparaît pas.
Il est aussi là quand je planifie quoi faire, mais cela me semble un processus normal.
En espérant avoir été plus clair.
Merci encore.

[sulawesi]

Bonsoir pportnawak,

Il est important de questionner méthodiquement, posément chacune de tes représentations, voir ce qui est réel, fondé ou purement intellectuel, une construction de la pensée mais non une réalité. Faute de quoi tu tourneras en rond dans des représentations qui n'auraient aucun rapport avec la réalité des choses.
Il s'agit de voir les choses d'un œil neuf comme si tu observais et te questionnais pour la première fois.

oui, c'est quand je prends conscience du monde extérieur et que je commente/ évalue les sensations ou la situation. Là, il y a un "je".

Qu'appelles-tu le monde extérieur ? En quoi est-il extérieur ? Qu'est-ce qui serait par opposition "intérieur" ? décris-moi précisément ça stp...

Qu'appelles-tu "évaluer les sensations" exactement ?
Quand tu parles de commenter les situations, tu parles de pensées ? Verbalisées ou silencieuses ?
En quoi y a-t-il un "Je" dans des pensées ?

Quand je suis plongé dans une tâche, mon dialogue est sur le processus et le "je" n'apparaît pas.

Pourtant tu écris "mon" dialogue, ce qui sous-entend que ce dialogue appartient à un moi ?

Il est aussi là quand je planifie quoi faire, mais cela me semble un processus normal.

Observe : En quoi y a-t-il un "Je" quand tu planifies quoi faire ? Où est-il ? Situe-moi ce "Je" précisément, explique-moi en quoi il y a un "Je" ici et pas avant stp.

Thierry

[pportnawak]

Le "monde extérieur" c’est le monde que je vois, j’entends, je ressens (même les sensations proprioceptives). C-à-d que les sensations peuvent être considérées comme des pensées sans mots.
Je nomme "monde intérieur" : mes pensées en mots, par ex. Les estimations de mes sensations (agréable / désagréable), mes projets, etc. qui se rajoutent instantanément au monde extérieur.

Le “je” est dans "agréable" / "désagréable".

Quand je suis plongé dans une tâche, mon dialogue est sur le processus et le "je" n'apparaît pas; Il est là lors d’une pause évaluatrice. (ex. “j’en ai assez”, “je suis fatigué”)

[sulawesi]

Bonsoir pportnawak,

Je reviens sur ça :

Quand à "où" est ce "moi", je ne sais pas. il est visiblement là puisque "je" ressens et interpréte les événements... tout en sachant intellectuellement que ce n'est qu'une fraction de "je".

L'expression commune est de dire "Je ressens..." ou bien, concernant l'interprétation "Je pense que..." Mais dans les faits, si tu observes il y a simplement "ressenti", "émotion", "pensées", non ?.
Est-ce que tu y perçois un Moi ? Et si oui, en quoi ?

De même, à propos de ça :

Quand je suis plongé dans une tâche, mon dialogue est sur le processus et le "je" n'apparaît pas; Il est là lors d’une pause évaluatrice. (ex. “j’en ai assez”, “je suis fatigué”)

Tu diras où penseras peut-être “j’en ai assez” ou “je suis fatigué” à posteriori, en commentaire, mais dans les faits et l'observation, y a-t-il un "Je" ou seulement ressenti de fatigue ou saturation ou de besoin d'arrêter ?
Et même dans le commentaire, des pensées peuvent apparaître, "j’en ai assez” ou “je suis fatigué”, mais y a-t-il un "Je" dans ce processus ou juste des pensées qui emergent ? Ce processus est-il la volonté d'un "Je" ? Y a-t-il un contrôle sur l'émergence du ressenti et des pensées ?

L'allusion à l'ennui revient plusieurs fois :

j'ai l'impression que c'est d'éviter "l'ennui"

En quoi l'ennui est un pb ? Pourquoi l'éviter ?

À bientôt,
Thierry

[pportnawak]

Merci de votre patience.

Je bute sur la lecture du livre.
Si je comprends bien le premier pas est de trouver l'émotion qui bloque.

je disais l'ennui.
en quoi c'est embêtant ?
c'est une sensation de vide, de rien, qui soudain me pousse à faire n'importe quoi d'improductif ... comme manger.